Publié dans Société

Report de la rentrée - Des établissements privés et ceux catholiques contestent !

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

« La fermeture des établissements devrait dépendre de la situation afférente à la Covid-19 dans chaque Circonscription scolaire (CISCO) d’Analamanga, et non généralisée ». Le Père Jules Ranaivoson, premier responsable de la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC) s’est exprimé ainsi, hier, dans une interview accordée à une station radio d’Antananarivo. « Le report de la rentrée scolaire au 17 janvier est une sage décision pour la CISCO d’Antananarivo-ville et celles environnantes, avec l’évolution alarmante de la pandémie.

Pour les autres CISCO, dont Manjakandriana, Andramasina, Ankazobe ou encore Anjozorobe, la situation est différente avec peu de cas. Cela devrait être considéré », ajoute le directeur national des écoles catholiques. Autrement dit, ce dernier conteste la généralisation du report de la rentrée du 3è bimestre pour la Région d’Analamanga. 

Cette protestation est également partagée par les responsables du groupement des écoles privées, lesquels se sont exprimés hier. « Tous les établissements privés peuvent ouvrir leurs portes. Ils ne doivent pas être contraints de fermer suite à la note ministérielle sortie mardi dernier. D’ailleurs, une note de service ne peut pas annuler un arrêté ministériel, fixant la rentrée pour le 4 janvier », avance Celin Rakotomalala, porte-parole dudit groupement. « Les parents ont le choix d’envoyer ou non leurs enfants en classe. Assister aux cours en présentiel n’est pas obligatoire pour le moment », souligne t-il.

Maintien des organisations

« Aucun problème ne doit se poser si chaque établissement respecte le protocole sanitaire et pédagogique déjà adopté. De plus, le comité de vigilance est opérationnel. Pour cette semaine, la vigilance sanitaire est effective, notamment après les fêtes de fin d’année. Mais normalement, les écoles catholiques peuvent faire leur rentrée le 11 janvier. Comme tous les calendriers scolaires, la rentrée officielle est ainsi prévue le 17 janvier mais celles officieuses dépendent de l’organisation des établissements », argue le directeur de la DINEC. D’autres établissements privés maintiennent, pour leur part, les organisations déjà mises en place. A part le respect des gestes barrières, la division des élèves d’une même classe en 2 groupes, l’un suit les cours dans la matinée et l’autre dans l’après-midi, en fait partie. Ceci afin de respecter la distanciation sociale en classe. A cela s’ajoute la veille sanitaire quotidienne des élèves pour mieux prendre des décisions en cas de maladie.

Questionné à ce sujet de polémique et de discorde, une source auprès du ministère de l’Education nationale sollicite l’implication de toutes les collectivités territoriales décentralisées quant à l’application de la note de service relative au report de la rentrée du 3è bimestre. « Cette note de service a une valeur administrative, c'est-à-dire que toutes les structures peuvent suivre de près son application, depuis le Fokontany jusqu’à la CISCO, en passant par la Commune », affirme notre source, voulant garder l’anonymat. Hier, des établissements privés étaient encore ouverts mais dans la discrétion, comme le cas dans l’Atsimondrano ou encore dans la Capitale. Toutefois, ceux qui ont informé les parents de leur ouverture étaient finalement fermés, comme le cas de 2 écoles confessionnelles dans la ville d’Antananarivo. Dans tous les cas, les parents ont toujours le dernier mot quant à l’envoi ou non de leurs enfants en classe…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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